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L'ecosystème des Startups qui créent des solutions pour préserver les Océans
10 Janvier 2023
L’océan se trouve sur la ligne de front de la lutte contre le changement climatique. Il a déjà absorbé 93 % de la chaleur piégée par les émissions de dioxyde de carbone (CO2) générées par l’homme. Il absorbe 25 à 30 % des émissions de CO2 annuelles qui resteraient autrement dans l’atmosphère et accroîtraient le changement climatique.
Il est désormais victime du changement climatique, ce qui présente un risque pour tous. L’océan se réchauffe et devient plus acide, du fait direct de la dissolution de davantage de CO2. Ces changements endommagent les écosystèmes marins (par exemple, en tuant les barrières de corail), changent l’emplacement et la taille des stocks de poissons pour la pêche commerciale et portent préjudice à la capacité qu’a l’océan de fournir des aliments, des moyens de subsistance et un lieu de résidence sûr sur le littoral dont des milliards de personnes dépendent.
D’importantes réductions d’émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble des sources terrestres sont
nécessaires pour réduire cette pression exercée sur l’océan. Ces mesures comptent la réduction considérable de l’utilisation des carburants fossiles, la mise en œuvre d’une agriculture intelligente soucieuse du climat, la cessation de la déforestation et la restauration des forêts et d’autres écosystèmes naturels dégradés, entre autres.
Cependant, une nouvelle analyse a identifié cinq domaines d’action climat basés sur l’océan susceptibles de contribuer à la lutte contre le changement climatique. À savoir :
ÉNERGIES RENOUVELABLES MARINES : réduction des obstacles du passage à l’échelle supérieure de l’éolien offshore (turbines fixes et flottantes) et investissement dans de nouvelles sources d’énergie
innovantes basées sur l’océan telles que le photovoltaïque flottant, l’énergie marémotrice et
houlomotrice.
TRANSPORT MARINS : mise en œuvre des technologies disponibles pour accroître l’efficience énergétique dès maintenant (par exemple, amélioration du design des coques), et soutien au développement de carburants à faibles émissions de carbones dans le cadre d’une décarbonation plus étendue des industries et chaînes d’approvisionnement énergétiques marines, dont les installations portuaires, en commençant par la décarbonation de la flotte nationale, par exemple les ferries côtiers.
ÉCOSYSTÈMES CÔTIERS ET MARINS : conservation des écosystèmes « carbone bleu » (les mangroves, les herbiers marins et les marais salants) dans le but de prévenir toute libération d’émissions de gaz à effet de serre supplémentaires et de faire passer les efforts de restauration à l’échelle supérieure. Utilisation accrue des algues marines comme carburant alternatif et source d’alimentation pour les animaux.
ÉVOLUTION DE LA PÊCHE, DE L’AQUACULTURE ET DES RÉGIMES ALIMENTAIRES : réduction de l’intensité des émissions provenant des opérations de pêches et d’aquaculture par l’optimisation de la pêche sauvage et l’utilisation d’options d’alimentation animale à faibles émissions de carbone. Modification des régimes alimentaires en faveur de sources marines à faibles émissions de carbone, telles que les poissons, les algues et le varech récoltés de manière durable comme remplacement des sources de protéines terrestres intensives en émissions.
STOCKAGE DU CARBONE DANS LES FONDS MARINS : investissements dans la recherche nécessaire pour réduire au minimum les impacts environnementaux du stockage du carbone à long terme dans les fonds marins et élimination des obstacles réglementaires et économiques.
Source :https://oceanpanel.org/
https://oceanpanel.org/wp-content/uploads/2022/06/19_4PAGER_HLP_FR_0.pdf